Voyage immobile
Impression divergente de la tangente
Je vrille habilement hors de portée.
Fuite en avant, vertige abasourdi,
Le vent emporte la tempête de mes flots,
Slow qui récolte le tempo
De la semence de la transe expresse.
Je poursuis cette course infernale
Mon corps s’élève se déplace
dans un voyage immobile.
L’instant n’est plus qu’une course-poursuite
à travers les airs, entre les eaux, sans pieds à terre.
Louanges extravagantes
Qui murmurent à l’oreille des sourds,
La mélodie du brouhaha du travelling
Donne le ton d’un proche lointain.
Passage étroit de la grande porte à la petite porte
Pour arriver dans un jeu ne sait,
Quoi que je fasse, où je vais, du hasard au destin.
Laetitia Sioen
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