La femme est un objet pour l’homme

Ce qui désacralise tue. L’exécration naît de l’adoration. Sacralisé, l’enfant est un tyran, la femme un objet la vie une abstraction désincarnée. Parce que l’homme n’est que maladresse, méprise, erreur de calcul, fausse manœuvre, témérité inconsidérée et objet d’échec quand il croit avancer vers son destin en disqualifiant la femme… Certes, la femme n’est pas, mais tout repose sur elle…. Un homme seul peut voir avec une indifférence complète  l’amour dont il est l’objet, une femme ne peut jamais y rester insensible. Des sentiments longtemps méconnus ne sont que bien rarement ou presque jamais payés de retour. Aussi ignorait-il qu’une femme qui a cessé d’aimer efface purement et simplement de sa mémoire celui qui fut l’objet de son amour ?Qu’elle l’abolit ? Eh bien, j’allais donc le lui apprendre. Je vous invite à méditer avec les sages qui nous disent :  » Mettez de côté le voile de la forme, contempler dans la femme, la beauté éternelle qui est l’inspiratrice et l’objet de tout amour. Le désir n’a rien à voir avec la beauté de son objet , et toute femme belle, ce n’est pas tant parce qu’on la désire qu’on va l’aimer, c’est parce qu’elle est belle et que nous, hommes, nous sommes sensible à la beauté, ce qui est tout différent. Gisèle est en ce moment un objet de luxe que je dorlote. Or quand une femme ne sait pas qu’elle est un objet de luxe, elle est adorable. Parlons un peu de sexe, sexuellement , l’homme est sujet; les hommes sont donc normalement séparés par le désir qui les poussent vers un objet différent d’eux; mais la femme est objet absolu de désir. Encore une fois! En outre, la femme pouvant être mère, on en déduit qu’elle devait l’être… et ne trouver son bonheur que dans la maternité. Sachez messieurs, que la femme n’est point le corps de l’homme. Les femmes sont injustement sur notre planète. Elles sont mutilées, asservies, considérées comme des pondeuses et des bêtes de somme. Vous les verriez trimer dans le désert pendant que les hommes boivent le thé à la menthe, assis à l’ombre.  Vous verriez pratiquement la même chose sous le ciel gris parisien ou dans nos campagnes. Oui, tout cela doit changer! Qui plus est les femmes vivent en couple parce qu’elles ne savent pas qu’elles sont fortes. On leur a mis dans la tête qu’elles avaient besoin d’un homme alors que ce sont eux qui ont besoin d’elles. Elles découvrent leur force au moment du divorce, en voyant que leurs hommes s’écroulent. Ils sont tellement au bord du gouffre qu’ils se remettent de suite avec une autre femme. A vrai dire, la femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité qui la spécifient tirent leur importance de la signification qu’elles revêtent; elles pourront être surmonter dès qu’on les saisira dans des perspectives nouvelle; ainsi on a vu à travers son expérience érotique, la femme éprouve (et souvent détesté) la domination du mâle : il n’en fat pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux. Alexandre Dumas fils ira jusqu’à écrire que « la femme est, selon la Bible, la dernière chose que Dieu a faite. Il a dû la faire le samedi soir. On sent la fatigue. » Mais où se croit-on ? La femme est en vérité pour l’homme un puzzle dont il ignore la reconstruction!Déjà plus poétique, selon Richard Bohringer, « une femme , c’est une présence, une odeur, un geste, un poudrier qui claque, le bruit de ses talons, plats forcément, ou de son sac à main lorsqu’elle fouille dedans. » Une femme dont la bouche sourit au pauvre, dont la main blanche distribue sans hauteur l’aumône et panse attentivement les blessures, rayonne d’une sublime beauté. Tout comme celle qui saute d’une voiture en marche pour relever un vieillard tombé dans la rue. C’est Guy de Maupassant qui avait raison en clamant que « les seules femmes heureuses sur cette terre sont celles à qui nulle caresse ne manque. »