Adieu et bon débarras !

Adieu… Il faut dorénavant que les mots enterrent les mots ! On passe sa vie à dire adieu à ceux qui partent (telle à ma petite Anna), jusqu’au jour où on dit adieu à ceux qui « restent ». Rester est un bien grand mot ! Et me voilà soulagée. Danièle Balavoine pensait que « toute la misère du monde n’[était] rien à côté d’un adieu ». Sur ce point, je ne le rejoins pas. Lorsque le temps devient sombre, il est tant de se dire adieu, et ce, à jamais. Tu as disparu de ma vie il y a bientôt six mois. J’ai été docile, placide, souffre-douleur, endurante… Aujourd’hui tu as fait le choix du silence, moi, celui du renoncement. A ma grande surprise, cela ne m’est pas si difficile et pourtant dire adieu lorsque l’on voulait rester, c’est comme rire lorsque l’on veut pleurer, et le plus terrible est de devoir oublier lorsque l’on voulait aimer. Souvent nous disons adieu à la personne qui nous est chère sans le vouloir. Bien que cela ne signifie pas que nous avons cesser de l’aimer, l’adieu est parfois une façon pénible de dire « Je t’aime ». Mais ne te méprends pas, car maintenant, je ne ressens plus rien. Tu as brisé mon coeur et je ne sais si un jour je serai en mesure d’aimer à nouveau. Non, l’avenir n’est à personne ! L’avenir est à Dieu ! Alors je passe d’un simple « au revoir » à un véritable « Adieu ». Une fois en route, on ne connaît pas de regret, il devient chaque jour un peu moins possible de faire demi-tour, on ne le souhaite d’ailleurs plus. Juste quelques mots pour soulager mon âme, et cesser de boire le sel de mes larmes, pour qu’à jamais renaisse la flamme, et qu’enfin je dise adieu au drame. Car lorsque l’on se perd en chemin, on a deux solutions: tenter de retrouver la personne que l’on était ou lui dire au revoir pour toujours. Georges Shaw a écrit : « Il y a deux tragédies dans la vie, l’une est de ne pas réaliser ses rêves; l’autre est de les réaliser ». Je pense que Shaw s’est fait briser le coeur une ou deux fois ! Donc Adieu mon Amour ! Il faut aussi avouer que je ne suis pas fière de la manière dont j’ai agi ces derniers mois. Je t’avoue que j’ai fait un peu n’importe quoi. Je t’ai dit que si tu aimais vraiment ta Pr., je ferais l’effort d’oublier mes sentiments parce que c’était ton bonheur qui m’importait le plus. Mais en réalité, ce que je voulais le plus au monde, c’était que ce soit moi que tu aimes. Et les images de notre bonheur passé venaient me hanter. Je n’ai plus qu’à prier d’avoir la patience et le courage de te dire adieu pour de bon. C’est ça qui est le plus difficile : tirer un trait sur nous deux… Saches que ça fait mal d’être noble et généreuse. La vie n’est pas juste tu vois. Moi hélas, je ne serai jamais plus à tes côtés, et toi… tu vas encore souffrir avec elle. Soit! Cela ne me regarde plus à présent. Je cesse de regarder dans ta direction et commence à prendre les rennes de ma propre vie, laissée si longtemps de côté. Clark Gable était clair à ce sujet : « Quand c’est fini, c’est fini. Pas de questions, pas de larmes, pas de baisers d’adieu ». C’est exactement ce qui c’est passé entre nous le 28 février dernier : je n’ai eu droit à aucune explication, à une froideur sans précédent et aucun baiser d’adieu. Aussi, tu comprendras, que trop c’est trop, que dès aujourd’hui, je prends une nouvelle vie et un nouveau départ, adieu le passé.  Et oui, l’adieu n’est pas une fin, mais le commencement d’autre chose. En route force neuve! adieu espoirs déçus ! Puisque l’adieu qui fait le plus mal est celui qui n’a jamais été dit, maintenant je te l’écris à l’encre indélébile. Voilà, c’est fini !

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