De la toxicomanie à la mauvaise foi…De la fornication au mariage ! (gloups!!!)
PW était sûr de lui. Rien ni personne ne lui résistait. Or le garnement tenait le rythme: « boulot, enfants, maison, dodo… et girls » grâce à une drogue qui depuis peu se trouvait encore dans nos pharmacies : le Tramadol. Son excuse pour ingérer le remède miracle : la migraine. Or il se mit à consommer le Tramadol comme l’on mange des Smarties ! Et ce, devant sa famille, ses enfants, sa famille… Il était intoxiqué et addict. Et lorsqu’il fit la connaissance d’une innocente jeune professeur de français, il ne s’en cacha pas non plus. Ceci « était son traitement », un point c’était tout. Et lorsqu’il n’avait presque plus de Tramadol à sa disposition, celui-ci prenait immédiatement rendez-vous avec son médecin. Réticent, il fléchissait et lui faisait sa fameuse prescription. La paix n’a vraiment pas de prix ! Or aujourd’hui, finies les faiblesses médicales et la main légère sur les prescription dans la mesure où ces derniers ne sont plus en mesure de délivrer le fameux Tramadol. Son manège était terminé ! Alors il fit son mea culpa et entreprit de se faire désinhiber lors d’une cure à Jury-les-Metz. Une fois sorti, ce fut un « nouvel homme ». Il voulait profiter de la vie et offrit même à sa dulcinée la moitié de son cœur sous la forme romantique de deux pendentifs. Mais il restait malgré tout un migraineux. Et on lui conseilla vivement la codéine. Oui, cette même codéine qui n’est plus en vente libre aujourd’hui, et ce, pour les mêmes raisons que le Tramadol. De nouveau, il vit maintes fois son médecin. Plusieurs s’il en fallait. Si le Tramadol était une substance connue comme un dérivé morphinique, la codéine ne valait pas mieux. Et les deux sont de véritables dangers pour la santé. Et le cercle vicieux reprit de plus bel. Quand bien même sa compagne était une toxicomane de la lecture. Cela avait commencé dès ses premiers pas dans la lecture. Elle avait rapidement constaté que lire était la manière la plus simple, la plus efficace et la plus belle , d’échapper, de s’évader de son environnement. La littérature est une drogue dure ! Les mots sont la plus puissante drogue utilisée par l’humanité. Lui, de son côtés, considérait son corps comme une simple enveloppe. Il était aussi actif que l’esprit et qu l’âme. Plus il lui cédait du terrain, plus il lui rendait la vie difficile. Jim Morrison l’a lui-même reconnue : « Dans la vie, j’ai eu le choix entre l’amour, la drogue et la mort. J’ai choisi les deux premières et c’est la troisième qui m’a choisi… » Car l’accoutumance mène forcément à une mort de l’individu… petite ou grande. On y laisse des plumes. La drogue c’est comme une femme. Elle ne te pardonnera pas si tu dépasses la mesure avec elle. Et avec sa compagne, il avait incommensurablement dépassé les limites. Car il ne trouvait pas le bonheur à ses côtés mais dans les paradis artificiels, et l’ataraxie est une drogue dure. Plus on en prend et moins ça fait d’effet, mais aussitôt qu’on en est privé, tous les symptômes du manque, du plus pathétique au plus douloureux, vous assaillent. De fait, entre eux, cela ne pouvait durer. Car elle ne buvait pas, elle ne fumait pas, elle n’écoutait pas la radio, elle ne se droguait pas. Ses seuls vices étaient le Don Quichotte et La Divine Comédie. On dévore les livres, ou bien les livres vous dévorent. C’est une drogue effrayante et douce, un séduisant voyage. Or ses drogue à lui le poussaient dans les bras de la mauvaise foi : « Le propre de la mauvaise foi est de permettre des affirmations passionnées et contradictoires ».
Aujourd’hui ils ne sont plus ensemble, et grand mal lui fait (à elle)! Son addiction a détruit leur histoire d’amour. Il semblerait que si l’on veut qu’un couple fonctionne sans arrière-pensées, une certaine dose de mauvaise foi, de part et d’autre, est indispensable. Or ce critère ne faisait pas partie des valeurs du couple qu’elle prônait. Selon Francis Bacon : Le châtiment bien mérité de la mauvaise foi, c’est d’être sans amis.
Par bonheur, il trouva très vite chaussure à son pied : un mouton de Panurge que l’on pourrait taxer d’ignorance prêt à gober tous ses mensonges… par amour. Un amour qu’il n’aurait jamais connu auparavant ! (Notez l’offense faite à notre héroïne quand bien même il disait d’elle qu’elle était « la femme de sa vie »!). Mais attention, il ne changera jamais et fera toujours déballage de sa mauvaise foi. Dorénavant, s’ils devaient se croiser inopinément, il se vantera d’avoir arrêté toutes substances illicites, d’avoir adopter une vie archétypale et seine. Par amour bien évidemment. Donc, si l’on devait traduire ses propos : elle n’était pas à la hauteur de ses espérances et noyait ses tourments dans le Tramadol et dans la codéine. Tout était donc de sa faute ! Ce serait tellement aimable de sa part. » L’amabilité » des gens qui n’ont pas de cœur, lorsqu’elle atteint un certain degré de mauvaise foi, devient obséquiosité. Exalté, de se félicité de bientôt se marier et d’attendre un bébé ! Mais l’on fait encore des enfants à ton âge ? Tu ne lui avais donc pas répéter à maintes reprises que tu n’en voulais plus, et de la faire avorter contre son gré, ainsi que ta précédente conquête ! La maison la plus heureuse est celle qui ne doit pas ses richesses à l’injustice, qui ne les conserve pas par la mauvaise foi, à qui ses dépenses ne causent pas de repentir. Sache enfin qu’il te faudra te lever pour nourrir et changer ton troisième fils chaque nuit pendant que ton quatrième enfant dormira bienheureuse dans votre lit conjugal. Parce que premièrement, tu ne mérites en aucun cas d’avoir la fille dont tu as tant rêvé (enfin tu ne mérites pas de la reconnaître…lol), enfin tu as privilégié l’insouciance de la jeunesse, et c’est bien connu, une ado ça dort beaucoup ! Prends donc un petit cachet de Tramadol ou de codéine pour faire passer le tout, puis serre bien la corde autour du coup ! Il faut beaucoup de naïveté et de mauvaise foi pour penser que les hommes ne choisissent pas leur destinée en fonction de ce qui les démange dans le pantalon.
Il va avoir 47 ans, est décrépi, maigre, vieilli et inefficace au lit.
Elle se fait appeler « Simsbarbie ou Clochette O’Hara ou Priscilla », est blonde et était la baby-sitter de ses enfants à l’époque où il était encore marié (à une autre).
Nous leur souhaitons bien évidemment beaucoup de Tramadol… oups ! de bonheur et une envie folle de se multiplier. Nous n’avons pas encore assez d’hypocrites sur la Terre.
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