La chosification de la femme par l’homme.

Aucun contact humain,  mais des rapports de domination et de soumission qui transforment… la femme est un instrument de satisfaction.  La chosification d’autrui permet tout! Être une femme aujourd’hui signifie être une battante.  Cela signifie être une survivante.  Cela signifie accepter d’être vulnérable et d’admettre la honte,  d’être triste ou en colère.  Il faut une grande force pour faire cela.  Être une femme,  c’est une douleur.  Quand on devient jeune fille ça fait mal.  Quand on devient bien aimée, cela fait mal.  Quand on devient mère,  ça fait mal.  Mais le plus intolérable,  c’est d’être une femme qui n’a connu toutes ces douleurs.  L’espoir est que les hommes  puissent comprendre ce qu’est être une femme,  que les femmes puissent comprendre que les hommes ne sont ni à combattre ni à soumettre. Que les hommes et les femmes puissent rester amants.  J’ ai été vulnérable,  car amoureuse et donc sous la coupe ignoble de mon conjoint. J’aurais été prête à tout pour le satisfaire,  même à m’oublier. Être une femme n’est pas une besogne facile : on y a toujours affaire aux hommes ! Sincèrement les filles,  si Dieu a fait l’homme a son image,  alors Dieu doit être une femme !! Et mieux vaut être une femme qui dérange qu’une femme qui arrange.  Est-ce une condition humaine aggravée que d’en être une ? Selon Madeleine Chapsal:  » c’est bien affreux d’être une femme,  rien d’autre n’est permis que l’attente « . Il vaut mieux être vraiment patiente.  « Tout pourra arriver quand être une femme ne voudra plus dire: exercer une fonction protégée  » écrit la grande féministe Virginia Woolf.  Mais plus pessimiste,  Bette Devis déclare : « Quand un homme donne son opinion,  c’est un homme.  Quand une femme donne son opinion,  c’est une garce « . Pourquoi un tel fossé ? Combat d’hier,  d’aujourd’hui et de demain,  le féminisme est notre affaire à tous. Battre une femme,  par exemple,  n’a rien de culturel,  c’est criminel et il faut le traiter comme tel. Article I de la Déclaration des la femme et de la citoyenne : « La femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits « . Ne l’oubliez pas messieurs ! Je n’ai jamais été capable de définir précisément ce que voulait dire féminisme : je sais seulement que l’on me désigne comme féministe à chaque fois que j’exprime des sentiments qui me différencient d’un « paillasson » ! En général,  ne nous leurrons pas,  le féminisme est détesté parce que les femmes sont détestées.  L’antiféminisme est l’expression de la misogynie la plus directe.  C’est une défense politique de la haine des femmes.  Attention « féminisme  » n’est pas un gros mot.  Ça ne veut pas dire que l’on déteste les hommes,  et ça ne veut pas dire que l’on déteste les femmes avec de jolies jambes et du bronzage, et ça ne veut pas dire que l’on est une garce ou une gouine,  ça veut dire que l’on croit en l’égalité. Faire surtout la part des choses.  Selon Benoîte Groult : » le sexisme est plus profond et plus endémique encore que le racisme. Aussi ce ne sont pas nos différences qui nous immobilisant cest le silence ». Qui plus est,  tout ce qui a été écrit par les hommes doit être suspect, car ils sont à la fois juge et partie. Parce que l’égalité hommes/ femmes n’est toujours pas atteinte,  parce que les droits des femmes restent précaires,  voire menacés,  n’oublions pas que nous les femmes sommes la moitié du ciel et même un peu plus.  Nous entendons être la moitié de tout, pas vos moitiés, la moitié de tout. Être au moins la moitié partout où se prennent les décisions.  Le monde qui vient devra s’habituer partout,  à la présence forte de nos filles,  de vos filles.  Car « la femme n’est victime d’aucune mystérieuse fatalité : il ne faut pas conclure que ses ovaires la condamnent à vivre éternellement à genoux »(Simone de Beauvoir). Notre revendication en tant que femme,  c’est que nos différences soient prises en compte,  que nous y soyons pas contrainte de nous adapter au modèle masculin. Aussi avez-vous déjà entendu un homme demander des conseils sur la manière d’Allier le travail et la vie de famille ? Serait-il capable de tout gérer parfaitement : doutons-en ! « Mon mari dit qu’il veut passer ses vacances dans un endroit où il n’est jamais allé.  J’ai répondu: « Et pourquoi pas la cuisine ? »" (Nan Tucket). L’émancipation de la femme ne se résume pas à une revendication de justice,  parfois rageuse,  ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c’est aussi à la promesse,  ou du moins l’espoir,  d’un monde différent et qui pourrait être meilleur. De toute manière,  appeler les femmes le « sexe faible » est une diffamation ; c’est l’injustice de l’homme face à la femme .  Si la non-violence est la loi de l’humanité,  l’avenir appartient aux femmes. Selon Stendhal,  « l’admission à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation et doublerait les forces intellectuelles du genre humain « . Soyons un peu ironiques en affirmant plus bonnement que la femme serait vraiment légale de l’homme le jour où à un poste important, on désignerait une femme incompétente! Oups,  je l’ai dit, mais je le pensais tellement fort !!! D’ailleurs remarquez qu’à chaque fois que vous rencontrez un homme,  celui-ci veut vous protéger.  Avez-vous de quoi ? Les hommes et les femmes devraient avoir tous deux le droit d’être sensible. Les hommes et les femmes devraient avoir le droit,  tous les deux d’être forts. Il est temps de considérer le genre comme un spectre et non plus comme deux idéaux opposés. Le féminisme ne signifie pas que les femmes vont s’unir pour prendre le contrôle de la planète  et genre émasculer les hommes.  Aussi les femmes ont le droits de choisir elle-même de devenir mère ou non: en effet, la femme pouvant être mère,  on en déduit qu’elle devrait l’être… et trouver son bonheur que dans la maternité. A l’opposé,  certains hommes se permettent de décider à la place de leurs conjointes si elles doivent avorter ou non : forcer une femme à avorter est monstrueux  et séquellaire.  Une grande part du combat féministe est de donner aux autres femmes la liberté de faire des choix que l’on n’aurait pas forcément fait pour soi. On n’est pas obligée d’être ambitieuse,  on n’est pas obligée de fonder une famille. Mais si on le veut,  on peut tout avoir, il ne faut pas renoncer ! Selon Barack Obama : »il y a encore beaucoup de travail que nous devons faire pour améliorer les perspectives des femmes et des filles ici et partout dans le monde… En fait,  le changement le plus important,  c’est de nous changer nous-mêmes « . Cessons de décrire les femmes comme des objets,  de les codifier!Chères concitoyennes,  n’oubliez jamais de vous battre pour qu’un jour,  il n’y ait plus de débats. Iggy Pop va plus loin en affirmant que le féminisme signifie  qu’il ne faut pas laisser notre genre définir  qui nous sommes. Nous pouvons être qui nous voulons, peu importe que nous soyons une femme ou un homme,  un garçon ou une fille.  Donc oui, soyons féministe

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