C’est le malheur qui met en lumière la véritable amitié, et la vertu de s’aimer, toujours, par son seul prestige

Il faut se quitter souvent pour s’aimer toujours, n’est-ce pas ? Toujours aimer, toujours attendre… C’est peu d’aimer, il faut aimer toujours: on n’est heureux qu’à force de constance. Vois ma prière toujours dans vos cieux comme un astre, et mon amour toujours comme un chien à tes pieds. Regarder la vie en face… toujours regarder la vie en face. Et la connaître… Pour ce qu’elle est. Enfin la connaître. L’aimer pour ce qu’il est et puis … s’en défaire. Il faut savoir quitter la table, lorsque l’amour est desservi, sans s’accrocher l’air pitoyable et partir sans faire de bruit. Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours et retenir les cris de haine qui sont les derniers mots d’amour. Il faut savoir rester de glace et taire un coeur qui meurt déjà. Il faut savoir garder la face… Y. toujours les années entre nous. toujours les années… toujours l’amour…toujours les heures. Ce que j’entends par l’amour toujours ? Aimer, oui. Mais pas le genre d’amour-toujours avec cadenas autour du vagin et court-circuit dans le cerveau!!! L’amour un jour, l’amour toujours , jusqu’au jour où c’est le point de non retour. Lorsque tu me disais que tu m’aimais, cela sonnai faux, mais c’était si bon. L’amour toujours vous porte, souvent ouvre vos portes, parfois vous déporte, mais jamis ne vous emportera. Ce soir, je t’ai envoyé un message Facebook. Juste pour avoir des nouvelles, juste pour parler. Malgré le mal que tu m’as fait lorsque tu as voulu parler, j’étais là. J’ai toujours été là. Tu as lu mon message et tu en as fait fi. Voilà la personne que j’aime : un égoïste, un mesquin.

J’ai refermé sur toi mes bras, et tant je t’aime que j’en tremble, aussi longtemps que tu voudras, nous partagerons ce sentiment. Ah! pourquoi faut-il se quitter, au moment où l’on a tant besoin de s’aimer ? Il faut quitter le calme rassurant des utopies et des prophéties, fussent-elle catastrophiques, pour descendre dans le mouvement, déconcertant mais réel, des relations sociales. Selon Albert Camus: « Il faut avoir un amour, un grand amour dans sa vie parce que ça fait un alibi pour le désespoirs sans raison dont nous sommes accablés ». Mais moi, je sais pourquoi j’ai mal Y. C’est parce que je tiens à toi, plus que tu ne crois. Pourquoi m’avoir laissé seulement 5 mois de bonheur et plus rien ? Se séparer, ce n’est pas quitter quelqu’un, c’est  se  quitter tous les deux. L’amour est semblable à l’année, sa plus belle saison est son printemps. Tout n’est encore que promesses et que fleurs, il est vrai; mais ces impalpables parfums suffisent à vous nourrir plus délicieusement que les fruits les plus savoureux, et même au milieu des riches moissons de l’été, au sein des abondantes récoltes de l’automne, la pensée se reporte toujours avec un bonheur mêlé de regret, sur ses limpides matinées d’avril, où l’oiseau chantait moins doucement sur les feuilles sur les feuilles que notre amour dans notre coeur.

L’amour, ce n’est pas la fusion, la dissolution d’une âme dans une autre ou je ne sais quoi. C’est simplement un moyen de tromper nos solitudes. On demande à quelqu’un d’être le témoin de notre vie et on accepte en échange d’être témoin de la sienne. C’est comme les enfants qui font de la balançoires… La balançoire, c’est toujours plus drôle quand quelqu’un voit à quel point on monte haut. Peut-être même que ce n’est pas drôle que si quelqu’un nous regarde nous amuser. La vie c’est pareil. Tel le mariage, c’est un ordre, une structure. L’amour, c’est toujours le chaos, même dans la joie. Il n’y a rien d’étonnant à ce que les deux n’aillent pas de pair. Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’on choisisse de construire sa famille, son foyer, sur une institution qui est durable, sur un contrat évident plutôt que sur le sable mouvant des sentiments. Et Dieu sait que tes sentiments (pour moi) sont éphémères, fugaces, onduleux. Combien de fois tu m’as « plaquée »par SMS ?