Ecouter un regard est la seule chose que l’on peut encore entendre quand les lèvres sont aveugles…

Je ne t’oublierai jamais même si tu n’existais pas, même si je n’avais plus la mémoire de ton prénom, de nos moments. Je ne t’oublierai jamais parce que je sais tout au fond de mon âme que mon coeur se souviendra toujours de toi, mon Amour. A tes côtés, j’ai appris que la valeur d’une personne ne se juge pas sur ce qu’elle a, mais sur ce qu’elle est. Apprendre à la connaître avant tout, c’est effectivement découvrir une belle personne après tout. Je sais que c’est fini. Que tout est fini. Mon coeur est désormais plongée dans une infinie détresse. Une détresse qui me ronge et me ronger parce que je t’ai aimé; je t’aime; je t’aimerai toujours. Vois-tu, un désir ne change rien. Une décision change tout. La tienne a ravagé ma vie. Car je ne parviendrai plus à aimer quelqu’un comme je t’ai aimé, mais ça m’est égal car peu de gens ont eu la chance d’éprouver le bonheur que tu m’as offert. Tu m’as ouvert les yeux sur le sens réel de l’Amour. Le Grand ! Avec toi, en « tombant » amoureuse de toi, j’ai comme sauté d’un pont. Certes, la chute fut douloureuse ! Mais cela fait tellement de bien de se jeter dans le vide ! Mes mains tremblent un peu en tapant sur le clavier de mon ordinateur, car ton absence me fait terriblement souffrir. Toi, tu es la seule personne qui m’a procurée la sensation d’exister. Auprès de toi, rien ne me faisait peur. Sache que je n’oublierai jamais rien. Aucuns détails ne quittera ma mémoire. Ton odeur, tes bisous dans le cou, tes mains dans mon pulls, ta voix, tes « je t’aime », toutes les sensations que tes baisers me procuraient, tout ce qui a fait que je t’ai aimé dès la première seconde que je t’ai vu (et t’aime encore). Aucune autre personne n’a réussi à te remplacer. Même après ma mort, je ne t’oublierai pas. Je ferai, s’il le faut, un nœud à mon linceul. Ton absence n’éloigne en rien ta présence .Comprendre n’a plus vraiment d’importance, seul ton choix, me laisse en plein désarroi. La peine ne sera jamais oubliée, tant qu’on  n’a pas réparé ce qui nous a brisé. Il semblerait que tout s’oublie, même les grands amours. C’est ce qu’il y a de triste et d’exaltant à la fois dans la vie. C’est pour ça qu’il est bon quand même d’avoir eu un grand amour, une passion malheureuse dans sa vie. ça fait au moins un alibi pour les désespoirs sans raison dont nous sommes accablés. Sincèrement,  je sais très bien ce qui m’accable : ton absence. Qui parle encore cette langue oubliée et par laquelle nous nous étions connus dont il ne reste, en partie dépecés qu’un songe, qu’une illusion, qu’un rêve ? Au bout de combien de temps oublie-t-on l’odeur de celui qui vous a aimée ? Et quand cesse-t-on d’aimer à son tour ? Qu’on me donne un sablier. Sans toi à mes cotés, sans tes caresses et tes baisers, sans ton corps qui me transporte et me donne à voir les instants comme une éternité. Sans ton regard qui m’offre la vie, sans ton sourire qui m’ouvre les portes de la félicité, même si les nuits sont belles avec leur cortège d’étoiles scintillantes, sa lune mélancolique et ses silences qui transportent des mots d’amour, même si le jour invite à toutes les fantaisies, je ne suis rien qu’une ombre qui rode, tremblante, dans les rues désertes de ma triste mélancolie. Sans toi, je ne suis qu’un arbre sans feuilles, une fleur sans pétales, une source sans eaux, une vallée désolée, un roi sans royaume, un poème sans commencement ni fin. Mais, bébé, n’oublie pas ceci : c’est que souvent l’amour meurt parce qu’on ne fait pas, pour le conserver, tout ce qu’on avait fait pour l’inspirer.