J’existe à travers tes yeux

Même si le temps passe, les souvenirs ne s’effacent, jamais je n’oublie, la cicatrice de ma vie gravée en moi . Une nuit blanche, mes insomnies, les rêves , les assoupissements que j’ai nourri au son de ta voix.

Les abîmes que j’ai du gravir, jeune, j’ai du partir chercher mon étoile. Avec ta force, j’ai pu construire, seule mon avenir malgré le silence…

Je vois à travers tes yeux, chaque jour pelotonné contre toi. J’en ai tant voulu aux Cieux, de l’ébène tout autour de moi… Je vois à travers tes yeux, chaque jour rencognée contre toi. J’en ai tant voulu au Cieux, du noir tout autour de moi…. c’est pour toi que je me bats.

Même si le temps passe, jamais je n’oublie, l’amour qui a nourrit chacune de mes heures. Pardonne-moi, pour ce que j’ai dit, pour tous ces mots qui réchauffe le coeur. Les barrières que j’ai du franchir, éphèbe, j’ai du partir chercher ma chance. Avec ta force, j’ai pu construire, seule, mon avenir malgré le silence…

Je vois à travers tes yeux, chaque jour blottie contre toi. J’en ai tant voulu aux Cieux, du noir autour de moi…. Je vois à travers tes yeux, chaque jour recroquevillée contre toi. J’en ai tant voulu aux Cieux, du noir autour de moi… C’est pour toi que je me bats.

J’existe à travers tes yeux : tes pupilles sont mes miroirs, m’aident à capter la lumière. Irise-moi encore une fois, une dernière. Ensuite je te laisserai tranquille… Je m’effacerai doucement, imperceptiblement, pianissimo… pour te laisser vivre ta vie comme tu l’entends…

Une Réponse à “J’existe à travers tes yeux”

  1. Nico dit :

    Bonsoir,
    Merci pour cette lecture, c’est une très belle surprise. Je ne trouvais plus le sommeil vers 04h du matin, trop de nervosité parfois en ressassant le passé, et je me suis laissé emporté par ton style où j’ai retrouvé un certain calme intérieur.
    Beaucoup de choses à dire… j’aimerais aussi comprendre les expressions indirectes, les sens cachés de certaines phrases (désolé si je n’emploie pas le terme littéraire approprié correspondant à cela : métaphore ?). Les mots “ébènes” et “obscurité” reviennent régulièrement… et s’opposent à la lumière qui les transpercera par sa clarté.
    Ce que je comprends dans cette opposition “clarté-obscurité”, c’est que la vie ne nous épargne pas, elle est même parfois cruelle avec nous mais qu’à travers toutes ces péripéties, il ne faut jamais cesser d’y croire. Au fond d’un tunnel apparaît toujours la lumière. Cela me fait penser à la peinture “clair-obscur” de Caravage ou de Da Vinci, car là aussi il y a des codes à déceler, des sens cachés, plus profonds même. Et comme aurait pu dire le capitaine Igloo sur le Titanic, “c’est la partie cachée de l’Iceberg” (je plaisante bien sûr).
    Un général m’a dit un jour : “il ne suffit pas de briller dans la lumière, mais d’éclairer l’obscurité”. J’aime bien me rappeler de temps en temps cette citation. Peut-être que tu m’apporteras des éclaircissements ou au moins un échange courtois par mail…
    La nuit se termine, le soleil ne va pas tarder à percer, c’est le moment de te souhaiter une excellente journée ensoleillée.
    Au plaisir de te lire à nouveau,
    Nicolas

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